Dès
qu’elle découvre le flamenco, à l’âge de 16 ans, Eva Luisa décide
d’y consacrer sa vie. Elle débute alors sa formation à Nîmes avec la
danseuse Karine Bluscher qui l’encourage à partir se former
auprès des plus grands et à s’ouvrir à d’autres influences
chorégraphiques. C’est ainsi qu’elle commence à prendre des cours avec
Mélinda Sala et qu’elle n’hésite pas à parcourir la France et
l’Espagne pour faire des stages avec les artistes exceptionnels que sont
Andrés Marín, Belen Maya, Mercedes Ruiz, Antonio Perujo, Pastora
Galván, Andrés Peña, Juana Amaya ou encore Eva Yerbabuena.
En 2001, Eva Luisa remporte le
concours régional de sévillanes organisé à Beaucaire et fonde le groupe
'Sentimiento Flamenco' qui
multiplie les spectacles dans de nombreuses férias du Sud de la France
(Nîmes, Fréjus, Pérols, Vauvert…) et se qui produit encore aujourd’hui.
En 2002, elle participe au festival des jeunes talents de Nîmes dans la
catégorie flamenco et est choisie pour monter un duo chorégraphique avec
une danseuse de contemporain.
En 2003, le
chanteur nîmois Pepe Linares lui propose de danser dans le 'Romancero
Gitano' de Federico García Lorca
avec Henry le Ny comme récitant. Il y aura deux représentations
aux 'jeudis de Nîmes' et tournera à Paris à Planète Andalucía .
En 2004, elle est choisie
par la compagnie des Garrigues pour danser dans l’opéra de Carmen en
tant que soliste.
En Mai 2005, c’est Mélinda Sala
qui l’engage dans sa compagnie et la présente dans 'La
desgracia de una mujer' à la salle
du capitole, à Alès.
Toujours, en 2005, Eva Luisa fonde
l’association Luisa et monte 'Elle s’appellerait Pepa' avec une
jeune conteuse. Cette création, fusion de la danse flamenca et d’un
conte gitan, sera présentée à Nîmes, au Mobile Homme Thêatre, puis
tournera à Paris dans plusieurs comités d’entreprises, avant d’intégrer
le 2ème Festival International de Flamenco de Genève. A cette occasion,
Eva Luisa était accompagnée des plus grands artistes français actuels :
Cristo Cortés, José Cortés, Daniel Manzana et Manuel
Gutierrez.
A partir de la fin
2005, elle part s’installer à Séville où elle complète sa formation avec
Pastora Galván et Manuel Betanzo. Elle est présentée par
ses professeurs au concours de flamenco d’Ubrique et en mai 2006
réussit l’audition de Javier Latorre qui l’engage dans son ballet
flamenco pour une tournée de deux mois en Suisse dans l’opéra
'Doña Francisquita'.
Tous ceux qui l’ont vu danser reconnaissent son jeune
talent et son charisme qui illumine la scène. Travailleuse acharnée,
vibrant au rythme de sa passion, elle a du flamenco une vision très
ouverte, à la fois gracieuse et puissante, qui oscille entre tradition
et modernité. Elle sait s’entourer de musiciens brillants, qu’ils soient
artistes confirmés du flamenco ou jeunes talents pleins d’avenir. Sa
danse est à son image, à la fois sensible et déterminée, une porte
ouverte vers la découverte de la féminité andalouse.