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Ana Pérez 

bailaora                     

                      

Ana, est née en 1989. Elle est aussi née danseuse avec cette petite lumière en plus qui, encore enfant, impressionnait déjà ses proches. Venue à Marseille pour une master-class, la sévillane Pilar Ortega, devenue depuis sa "maestra", repère tout de suite cette adolescente passionnée. Ana a un don, une flamme rare, elle le devine, et c'est elle qui l'incite à venir à Séville. Voyage initiatique et fondateur. Ana a juste 17 ans, elle reste disciple de Pilar Ortega mais suit aussi l'enseignement d'Eva la Yerbabuena, Andrés Peña, Mercedes Ruiz, croise sous le charme la nouvelle star Rocío Molina et brûle les étapes. Très vite, elle n'est plus la petite française mais Ana Perez, espoir du flamenco tout court. Elle se lie avec les jeunes artistes les plus inventifs, tels Carlos Carbonell ou Noisés Navarro, qui parlent d'elle comme "un phénomène". Elle danse dans les meilleurs tablaos de Séville (Museo del Baile Flamenco, El Arenal), elle est demi-finaliste en 2010 du concours "Jovenes Flamencos" puis finaliste du concours Carmen Amaya de Barcelone. Elle est aussi remarquée par Cristina Hoyos qui l'engage dans sa célèbre compagnie pour le spectacle Poema del cante jondo (sa première consécration), fait sensation en 2011 au festival de Mont-de-Marsan et crée l'an dernier son premier spectacle, De palo santo (en palissandre), en duo avec le danseur Carlos Carbonell, qui triomphe en Avignon. Nîmes, pour elle, est une étape importante, un nouveau défi où elle choisit de présenter Pilares, sa nouvelle création, évocation des trois piliers sur lesquels elle construit son parcours : le flamenco légué par sa mère, la danse contemporaine exprimée par son père et cette "énergie sauvage" qui l'habite, en partie liée à ses racines métissées (Espagne, Cap Vert, Antilles). Dans ce spectacle elle est accompagnée par Pepe de Pura, voix attitrée de la Yerbabuena et Juan José Amador hijo, chanteur historique de la grande famille sévillane ; à la guitare deux complices de la région marseillaise, Manuel Gomez et Pepe Fernandez, et enfin Ramón Porrina considéré comme un «révolutionnaire» de la percussion Flamenca.