à la Bodega
Hommage à Henri Emmanuelli
Danseur: Javier Latorre
Photos: Christophe Surman
Mardi 4 juillet |
à la Bodega à 21h
Compagnie Helena Cueto-Compagnie Flamenca
Danse: Helena Cueto; Chant: Raul Micó Forte; Guitare: Guilhem Tarroux; Percussions: Alex Pascau Carrasco
Photos: Christophe Surman
Jeudi 6 juillet |
au Café Cantante à 20h
1ère partie : "ADN", spectacle de Rosario Toledo
Rosario Toledo: le génome de la bonne humeur
Distribution:
Danse:
Rosario Toledo;
Chant:
Juan José Amador « El Perre » ;
Percussions & palmas:
Roberto Jaén;
Guitare:
Rafael Rodríguez;
Artiste invité :
Enrique « El Extremeño »
ADN: trois lettres pour évoquer la quête artistique de Rosario Toledo. Dans cette création, la danseuse originaire de Cadiz va à la recherche de son essence, de ce petit plus qui la distingue des autres. Tout commence par un appel téléphonique lui annonçant une mauvaise nouvelle. Effondrée dans un sofa pendant une fraction de seconde, c'est mal la connaitre que de croire que cette scène va durer. En effet, Rosario se lève d'un bond et, entre lamentations et sourires, elle s'agrippe à l'Alegria de Cadiz que lui tend le chanteur Juan José Amador « El Perre ». Rosario attrape ce chant de sa terre natale et, faisant tournoyer les volants de sa robe bleue azur au rythme des crépitements des palmas de Roberto Jaen et des accords de guitare de Rafael Rodriguez, elle se lance dans une danse trépidante que rien ne peut interrompre. C'est la force de la danse, c'est la force de l'espoir. C'est dans la danse qu'elle puise sa force et c'est dans l'espoir qu'elle exprime son identité, sa personnalisé profonde. Avec l'humour comme étendard, Rosario Toledo conjure le sort et , avec l'appui des excellents musiciens qui l'entoure, elle transmet des ondes positives au public.
Plusieurs saynètes se succèdent au cours desquelles Rosario change d'allure, de costumes de scène et d'univers, tout en restant branchée sur les ondes positives: Milonga, Solea, Tientos, Caña avec bata de cola, Bulerias, autant de palos pour exprimer les multiples facettes de sa riche personnalité. Qu'elle danse en nuisette, en pantalon, ou en bata de cola, qu'elle porte des lunettes de soleil ou un sac à main, qu'elle évoque en duo une sortie nocturne bien arrosée , Rosario est toujours aussi rayonnante, pétillante. Il faut dire que cette danseuse et chorégraphe diplômée de l'école de danse espagnole du Conservatoire Supérieur de Séville a un beau parcours artistique à son actif. En effet, Rosario a fait partie de la compagnie de Manuela Carrasco et Antonio el Pipa. Ses nombreuses collaborations artistiques avec les grandes figures du Flamenco comme Mario Maya ou Joaquin Grilo avaient déjà marqué le public. Intelligente, sensuelle, fantasque et féminine, la danse de Rosario, porte bien le génome de sa terre natale: l' Alegria! A la fin du spectacle, le téléphone sonne à nouveau; mais, cette fois-ci, Rosario ne répond pas, tandis que le public, lui, rétorque par de longs applaudissements!
au Café Cantante, à 22h
2e partie: Recital en Familia: Pepe Habichuela, Josemi Carmona, Juan Carmona, Pepe Luis Carmona
Distribution:
Chant: Pepe Luis Carmona Habichuela ; Percussions: Juan Habichuela (fils); Guitare: Juan Carmona Habichuela, Josemi Carmona Habichuela, Pepe Habichuela; Chœurs : Toñi Carmona, Amparo Niño, Luisi Carmona
"Recital en familia": le sens de la transmission familiale
Grenade, avec ses quartiers gitans de l' Albayzin et du Sacromonte, est l'un des berceaux du Flamenco, en Andalousie. Beaucoup de grands artistes y ont vu le jour, notamment ceux de la lignée des Habichuela. Réunis pour un "Recital en familia", en deuxième partie de la soirée, le légendaire Pepe Habichuela, son fils Josemi Carmona Habichuela et son neveu Juan Carmona Habichuela ont fait vibrer ensemble leur cordes de guitares, accompagnés par le chant de son neveu Pepe Luis et des chœurs de Toñi Carmona, Amparo Niño et Luisi Carmona.
Le concert de Pepe Habichuela, l'an dernier, sur cette scène du Café Cantante avait marqué les cœurs. Le retrouver, et cette fois-ci entouré par les siens était une immense joie pour les aficionados. Petit fils de Habichuela el Viejo, Fils de Tio José Habicuela, frère de Juan, Pepe Habichuela est l'institution de la guitare d'accompagnement Flamenca. En effet, dans sa riche carrière artistique, Pepe Habichuela a accompagné Camaron, Enrique Morente, Paco de Lucia, et bien d'autres grands artistes encore. Pepe Habichuela accompagne magnifiquement le chant, mais il sait aussi toucher le cœur du public lors des concert solos, mettant ainsi en avant son instrument dont il connait toutes les arcanes. Ce soir là, en ouvrant son cercle familial au public, Pepe Habichuela a offert des moments musicaux particulièrement émouvants. Complicité et virtuosité étaient les maitres mots de ce récital. José Miguel Carmona, l’un des fondateurs du célèbre groupe de Flamenco fusion "Ketama", a interprété un répertoire de Flamenco traditionnel, prouvant ainsi que l'on peut sortir des codes du Flamencos sans pour autant les oublier. Dans "Yerba Güena", Pepe Habichuela était revenu aux sources du Flamenco en collaborant avec l'orchestre "The Bollywood strings" pour une fusion naturelle entre le Flamenco et la musique classique de l'Inde. Ce soir là, Pepe Habichuela et les siens, par leur sens de la transmission familiale et du partage, ont livré un Flamenco traditionnel et authentique.
Vendredi 7 juillet |
à la Villa Mirasol, à 16h
Conférence "Fiesta, tablao o teatro?" de Domingo González Lavado et récital de Laura Vital
Sur l'esplanade du Midou, à 18h30
Flamenco de rue
"La Sefardí" par Leilah Broukhim
Distribution:
Baile : Leilah Broukhim; chant : Juañares; guitare : Victor Tomate; percussions : El Bandolero
Leilah Broukhim:
l'envoûtante danseuse Séfarade
Sous un soleil ardent, Fleur à la tempe, Leilah est apparue sur la scène de l'esplanade du Midou, belle et majesteuse , vêtue d'une robe à traine dont les tons lilas rehaussés de pois verts s'accordaient à merveille avec le feuillage naturel qui apparaissait en arrière plan. Devant un public nombreux, Leilah interpréta une Alegria, accompagnée par le chanteur Jonathan Reyes, Victor Tomate à la guitare et par les percussions d'El Bandolero. D'origine Iranienne Séfarade, Leilah est native de New York, ville dans laquelle elle a débuté sa formation de danseuse, formation qu'elle a approfondie ensuite, à l'Ecole Amor de Dios, à Madrid. Leilah dansait avec énergie, évoquant ses origines et son lien avec l'Espagne. Pleine de fougue et de sensualité, elle interpréta ensuite une Zambra, dansant sur les letras et la musique du thème "La Niña de fuego", clin d'œil au couple légendaire Lola Flores et Manolo Caracol. Tandis que Leilah agitait les volants de sa robe noire rehaussée de grandes fleurs multicolores, elle exprimait la passion dans toute sa force, répondant au chant de Jonathan Reyes avec une gestuelle à la fois sauvage et précise . Puis, dans une Solea, elle raconta avec une chorégraphie pleine de gravité l'histoire des juifs sépharades d'Espagne qui ont du fuir cette terre, expulsés pendant l'inquisition en 1492. Moment d'une grande intensité! Saluons le talent et le charisme de cette danseuse qui nous a littéralement éblouis!
à la Bodega, 19h
Javier Latorre et ses stagiares du Masterclass
Photos de Christophe Surman:
à la Bodega, 21h
"Flamenco nuestro"
Spectacle de la Compagnie La Nimeña
Distribution:
Danse: La Nimeña; Chant: Paco Ruiz, Jesus de la Manuela; Guitare: El Flaquito
Photos de Christophe Surman:
au Café Cantante, 20h
1ere partie: Pedro El granaíno
El Cante Jondo de Pedro Heredia « El Granaíno »
Distribution:
chant : Pedro el Granaíno; guitare : Antonio de Patrocinio fils
Pedro El Granaíno: la pierre angulaire du chant Gitan
Habitué de la scène montoise, le chanteur Pedro El Granaíno avait marqué les esprits dans plusieurs spectacles, notamment lorsqu'il avait chanté aux cotés de la grande danseuse La Farruca, dans la création "Homenage a los grandes", en 2012. Son mano a mano avec le chanteur José Valencia, en 2013 est resté gravé, lui aussi, dans les annales des meilleurs moments du Festival. Avec la complicité de Sandrine Rabassa, Arte Flamenco a bel et bien lancé la carrière artistique de ce chanteur gitan natif de Grenade dont le talent s'est révélé très tôt et dont la voix solide, chaude et rugueuse, s'inscrit dans le prolongement de l'héritage laissé par Camarón de la Isla. Pedro construit sa carrière en solo tout continuant à collaborer avec de grands artistes; citons par exemple sa magnifique participation dans l'album "Memoria de los Sentidos" (2017) du grand guitariste Vicente Amigo.
Ce soir là, Pedro El Granaíno est entré sur scène, suivi du guitariste originaire de Cordoue, Antonio de Patrocinio fils. Pedro a débuté par une Solea saisissante de douleur et de jondura, plongeant le public dans un sentiment de gravité et de profondeur. S'en est suivi un passage de guitare, puis Pedro a revisité quelques thèmes du large répertoire de Camarón de la Isla, commémorant ainsi le 25 eme anniversaire de la disparition de cette légende du Flamenco. "El tiempo va sobre el sueño hundido hasta los cabellos. Ayer y mañana comen oscuras flores de duelo. ¡Ay, cómo canta la noche, cómo canta! ¡Qué espesura de anémonas levanta!...( "Le temps va sur le rêve, immergé jusqu'aux cheveux. Hier et demain mangent de sombres fleurs de deuil...ah! comme chante la nuit! comme elle chante!") Pedro El Granaíno interprétait d'un manière très personnelle cette chanson qui est un fragment d'un poème de Federico Garcia Lorca que Camarón avait popularisé en l'incluant dans son album "La Leyenda del tiempo" sorti en 1979. S'en est suivi la "Nana del caballo grande" magnifiquement interprétée par Pedro el Granaíno. Sachant s'approprier les chansons qu'il interprétait, Pedro allait au delà de la technique vocale en poussant toujours plus loin l'expression et l'émotion qu'il transmettait dans son chant; ainsi, il touchait le public en plein cœur!
Le spectacle s'est poursuivi por Tangos, tandis que deux palmeros ponctuaient le chant gitan de Pedro. On ressentait aussi une belle connivence entre Pedro et son guitariste, Antonio. Ce soir là, il faisait chaud dans la salle. Les artistes s'épongeaient le front. Alors qu'Antonio faisait une pause, Pedro est venu lui rafraichir le visage, geste affectueux qui exprimait l'amitié et d'admiration de Pedro pour son guitariste. Les mains d'Antonio se sont remises à parcourir le manche de sa guitare, accompagnant le chant avec beaucoup de finesse et de sensibilité, suivant la graduation du chant et devenant le prolongement de celui-ci. Le duende sortait des cordes de la guitare d'Antonio, des cordes vocales de Pedro, de ses yeux, de ses mains et de tous les pores de sa peau. Pedro se tordait, implorait le ciel et s'arrachait la chemise! quelle force expressive! Lorsque Pedro entra dans la Seguiriya, ce chant noir et profond, le public était déjà totalement subjugué, envouté! il ne lui restait plus qu'à se laisser imprégner par le cante jondo . Une Buleria a clôturé cette représentation, face à une standing ovation de la part public!
2ème partie:
"Cara y Cruz", création de Barullo
Distribution :
Danse: Barullo; Chant: Jonatan Reyes, David El Galli; percussions : Paco Vega; guitare : Juan Campallo, Rafael Rodríguez.
Barullo fait honneur à son sang dans "Cara y Cruz"
En deuxième partie de la soirée, le danseur Barullo a planté ses yeux noirs, son élégance et ses sublimes zapateados, sur la scène du Café Cantante. Petit-fils de Farruco, fils de La Faraona, cousin de Farruquito, neveu de La Farruca, Juan Antonio Fernandez Montoya ''El Barullo" est natif de Séville. Il a forgé son art par plus de 20 ans de scène. Depuis ses 11 ans, il participa à tous les spectacles de Farruquito. Il a toujours eu une place privilégiée en tant que soliste au sein des spectacles Raíces Flamencas, Farruquito y Familia et Alma Vieja, visitant les plus prestigieux théâtres tels que le Royal Albert Hall et le Théâtre Sadler Wells de Londres, pour ne citer qu'eux.
Dans "Cara y cruz" (pile et face), sa nouvelle création qu'il présentait ce soir là sur la scène du Café Cantante, Barullo suivait la trajectoire de ses ainés en livrant les racines du Flamenco le plus traditionnel, celui que lui a transmis son grand père Farruco, tout en lui apportant une touche de modernité; d'où le titre "Pile et face" qui souligne que le fait que tradition et modernité peuvent cohabiter en toute harmonie, d'autant plus que "les sentiments n'ont pas d'époque", comme le précisait Barullo lors de la conférence de presse. Fort de ce constat, Barullo a emporté le public montois dans un voyage au cœur de l'histoire du Flamenco, évoquant aussi l' évolution de cet art depuis ses débuts, lorsque les Gitans dansaient dans la rue et qu'ils souffraient de la marginalisation, jusqu'à ce que cet art obtienne une véritable reconnaissance et qu'il ait sa place dans les théâtres et les plus grandes scènes internationales.
Buleria, Solea, Seguiriya et autres palos se succédaient, ponctués pas un solo du chanteur El Galli et de Jonatan Reyes, honorant ainsi le chant, comme il se doit dans la tradition du Flamenco. Les sublimes notes de guitare de Juan Campallo et de Rafael Rodriquez appuyées par la rythmique de Paco Vega donnaient un supplément d'âme à cet ensemble. Barullo a fait aussi honneur à son sang avec sa danse épurée, iridescente, au plus près de l'âme, au plus près du cœur. Avec élégance, il faisait corps avec le chant. Bien que Barullo soit un jeune danseur qui s'adapte à son époque, il est celui qui ressemble le plus à son grand-père: un port de tète majestueux, viril, totalement centré, des gestes précis, à la fois fluides et contenus qui, parfois, se libèrent dans un tourbillon d'énergie puissant, époustouflant! Quelques beaux duos avec Barullo et la danseuse Marina Valiente ont complété ce magnifique spectacle! Chapeau bas!
Samedi 8 juillet |
Sur la Place du Village
Flashmob
Distribution:
Chorégraphie de Carmen Rasero, Chant: Alicia Gil.
Cafe Cantante à 20h
Gala Flamenca: Juana amaya, olga Pericet, Jesús Carmona et Patricia Guerrero
Dîner-spectacle
Distribution:
Direction artistique: Manuel Liñán; danse: Juana
Amaya, Olga Pericet, Jesús Carmona, Patricia Guerrero;
chant : Miguel Angel Lavis, Jonatan Reyes, Herminia Borja,
Gema Caballero;
guitare : Daniel Jurado, Victor El Tomate; percussions :
Paco Vega.
Diner -spectacle avec le concours de François Duchet, chef du restaurant
Un Air de Campagne à Mont-de-Marsan.
"Gala Flamenca" clôture le festival avec un feu d'artifice de talents!
Pour clôturer le festival en beauté, et comme le veut la tradition d'Arte Flamenco, un diner très raffiné et merveilleusement préparé par François Duchet, chef du restaurant "Un Air de Campagne" à Mont-de-Marsan, a attiré de nombreux aficionados au Café Cantante. Puis, place au "Gala Flamenca", un spectacle énergique et puissant qui réunissait sur scène onze artistes d' âge, de personnalité et de style différents. Dirigé par Manuel Liñan et produit par Miguel Marin, ce spectacle rassemblait les grandes figures du Flamenco et donnait un bel aperçu des diverses tendances actuelles de cet art en constante évolution.
Du haut de ses 27 ans, Patricia Guerrero a ouvert le bal, vêtue d'une magnifique robe à traine et arborant un châle brodé de fleurs multicolores. Provenant d'une famille Flamenca du quartier gitan de l'Albaycin de Grenade, cette jeune danseuse a été récompensée par le Giraldillo du Meilleur Spectacle lors de 19 eme Biennale de Séville avec sa création "Catedral", création qu'elle a présentée aussi mercredi 5 juillet, au Festival Arte Flamenco, et dont nous avons eu des échos très positifs. Frissonnant d'impatience, le public s'est délecté à nouveau de sa présence, en suivant attentivement le moindre de ses mouvements. Maniant parfaitement le manton et la bata de cola, Patricia s'est lancée dans une chorégraphie à la fois vive et subtile; elle tournoyait, ondulait, sautillait ou s'immobilisait, tenant en haleine le public et le soulevant d'étonnement, à chaque seconde. Elle était magnifiquement accompagnée par le chanteur Miguel Levis et par Daniel Jurado et Victor El Tomate, à la guitare, ainsi que par les percussions de Paco Vega. Puis, ce fut au tour de Jésus Carmona d'investir la scène. Déployant toute sa vitalité et sa virtuosité dans ses chorégraphies épurées où l'on devinait son expérience dans la danse classique, Jésus a comblé le public avec son talent et l'originalité de ses mouvements. Rappelons que Jésus est diplômé en danse classique et Flamenco et qu' il a été élu, à 25 ans (en 2010), Meilleur Danseur au 20ème concours de Danse Espagnole et Flamenco de Madrid. Son enseignement Flamenco vient des plus grands maîtres de l’Art: Antonio Canales, Eva Yerbabuena, ou encore Manuela Carrasco.
Succédant à Jésus Carmona, un duo a réuni les danseuses Juana Amaya et Patricia Guerrero. Très beau moment où l'on sentait le respect et l'admiration de Patricia à l'égard de son ainée. S'en est suivi un passage de danse avec la cordouane Olga Pericet, danseuse dont la silhouette frêle contrastait avec sa présence magnétique qui captivait le public. Vêtue d'un pantalon et d'un bolero, elle maniait les castagnettes avec talent, combinant le Flamenco dans sa forme la plus traditionnelle avec une chorégraphie innovante et contemporaine et répondant au chant de Jonatan Reyes et Miguel Angel Levi. Des passages chantés par Gema Caballero, artiste invitée, ont aussi soulevé les applaudissements du public.
Lors de ce spectacle, le public a pu apprécier la diversité des palos qui y étaient présentés. Nous retiendrons plus particulièrement le moment où la grande dame de la danse, Juana Amaya, a interprété une Solea puis un Tangos, offrant des moments d'improvisation d'une intensité extrême dans son dialogue avec Herminia Borja, excellente chanteuse native du quartier de Triana, à Séville. Juana Amaya avait bel et bien convoqué le duende et sa présence était palpable! Les racines du Flamenco jaillissait de son âme Gitane qui resplendissait de mille feux! Cette soirée d'une qualité et d'une intensité extraordinaire a comblé le public!
Les "Bonus" du Festival:
- Voir des extraits du spectacle "Querencia
mia", de la compagnie La Flamenquita, le 3 juillet 2017, à
la Bodega:
Cliquer ici
Des stages dispensés par des
maestros:
Cette année encore, les stagiaires ont été très gâtés
par la qualité des artistes qui animaient les stages.
Jugez en par vous même: Master class avec Javier Latorre,
stage de danse avec
Carmen Rasero, Lourdes Recio, Carmen Gonzalez, Alejandro
Rodriguez et Luisa Palicio. Guitare avec: Francisco
Morales el Pulga, Manuel Berraquero, Miguel Perez, Lito
Espinosa. Cante avec Alicia Gil, Laura Vital. El
Bandolero animait le stage de cajón, tandis que Laura
Roman et Francisco Morales El Pulga proposait un stage
de compás. Cette année, le stage photo était animé par
Olivia Puerrugues. De plus, un stage de danse avec Lori
La Armenida, chant avec Andrés de Jerez et percussions
avec Isidoro Fernandez Roman ont eu lieu au Centre d'Art
contemporain Raymond Farbos .
Arts visuels
Expositions dans
le cadre du Festival Off:
Caractères
Librairie Café social club
Cercle des
Citoyens
Atelier du
cadre
CaféMusic'
Le Tablao
Au Musée Despiau-Wlérick:
Au Centre
d'Art Contemporain Raymond Farbos
Cinéma Le Royal:
"Geronimo" - Film de Tony Gatlif
Alalá [Alegría]
- Film de Remedios Málvarez
Interviews Prisca Briquet, photographe
(bientôt en ligne) Leilah Broukhim, danseuse
(bientôt en ligne)
Exposition des Encres de Serge Pey
Exposition de photographies "Vision(s)
flamenca(s) d'Olivia Pierrugues
Exposition de peinture de l'artiste Jacques
Lasserre
Exposition "Le Flamenco en quelques traits"
par Denis Demouge
Exposition de photographies de l'artiste Laura
Moulié
"TR3S" Photographies de Laura Moulié,
Olivia Pierrugues, Prisca B.
"Fausto Olivares, Jondo : color y tiempo"
Peintures de Fausto Olivares Palacios